Compléter sa retraite ou se constituer un patrimoine, un abattement fiscal constitue toujours une aide bienvenue pour réaliser ses projets personnels. Reste à savoir quelle formule de défiscalisation présente le plus d’intérêt ?

Un choix dicté par les projets et la situation du moment

S’il existe un éventail d’outils de défiscalisation, s’engager dans la démarche doit répondre à une logique précise. Les investissements dans lesquels l’on est tenu de s’impliquer pour bénéficier des avantages fiscaux ne sont jamais exempts de risques. Le choix entre défiscalisations immobilière et financière devrait ainsi être dicté par différents paramètres, à évaluer de façon rationnelle. Votre situation, au moment où vous envisagez la défiscalisation, ainsi que votre objectif de sortie interviennent notamment dans la décision. Pour vous y retrouver, pensez à tester un simulateur comme ici. Tenant compte de votre tranche d’imposition, cet outil vous aiguille vers les meilleures solutions selon que vous êtes retraité, famille à revenus moyens ou élevés, ou encore jeune célibataire.

La défiscalisation financière : pour ceux qui ont de quoi placer

Cette opération vous exhorte à placer votre argent sur des produits financiers déterminés, pour accéder à certains avantages fiscaux. Il paraît clair, dès lors, que vous ne pouvez prétendre à cette niche de défiscalisation que si vous disposez déjà d’un certain capital. Le montant que vous investissez sert de base pour calculer le pourcentage de réduction auquel vous avez droit, et ce, sur l’année où vous faites le placement. Optez pour cette solution si vous aspirez à des réductions fiscales temporaires. Elle est pertinente pour les PME qui enregistrent une hausse des chiffres d’affaires, ou pour le salarié qui ne désire pas être lésé, en recevant des indemnités ou des primes exceptionnelles. Vous nourrissez le projet de protéger votre famille ou d’assurer votre avenir, les palettes de dispositifs proposés dans cette catégorie devraient également vous convenir. Vous avez le choix entre les investissements en entreprise – FCPI, FIP – ou dans des contrats d’épargne – retraite, capitalisation, assurance vie.

Profiter de réduction d’impôts sans apport

Vous ne disposez pas de capital à investir, car vous injectez vos avoirs dans l’acquisition d’un bien immobilier ? Vous disposez, néanmoins, d’un florilège de dispositifs pour profiter de réaménagement d’impôts. Dans l’ensemble des offres, l’immobilier locatif neuf présente le plus d’attrait, pour celui qui souhaite se constituer un patrimoine tout en profitant de défiscalisation. A la condition que le bien soit dans une zone éligible et que vous le mettiez en location, vous pourrez prétendre à une réduction d’impôt d’environ 21 % sa valeur, en en devenant le propriétaire.

Vous préférez rénover un bien ancien ? La loi Pinel spécifie que les rénovations portant les performances techniques d’une habitation vétuste au niveau de celles d’un logement neuf donnent accès à des réductions d’impôts. Sinon, vous disposez également d’alternatives comme la loi Malraux. Les conditions pour y accéder sont un peu plus spécifiques : le bien doit appartenir à un secteur concerné par le NPNRU ou considéré comme site particulier remarquable. Le montant des travaux engagés constitue la base pour le calcul de la réduction d’impôt : de 22 % à 30 %, selon le cas.

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