Pour optimiser l’espace, l’on a parfois besoin de séparer une pièce en deux, par le biais d’une cloison ou d’une porte. Le match entre ces solutions de délimitation.

La cloison amovible : une solution entièrement modulable

Quand on évoque la cloison amovible, la liberté de la déplacer à loisir s’impose de suite à l’esprit. Mais plus encore, cette solution peut se décliner en mille formules, au gré des inspirations de son initiateur. Les options les plus faciles à installer offrent déjà de nombreux choix. Investissez le minimum de temps dans le projet en optant pour des panneaux japonais, des paravents ou des rideaux. L’avantage de ces options réside dans leur aspect totalement éphémère. Lorsqu’il n’y a plus besoin de séparer la pièce, il est facile de la refondre à son apparence initiale. Dans une catégorie plus recherchée, vous pouvez poser ou faire poser une cloison amovible qui fasse, en même temps, déco.

Il en est ainsi des panneaux vitrés, dont on peut faire un assemblage de couleurs et qui se montent avec un système de vérins réglables. En mettant en place des rails coulissants, vous aurez l’avantage de placer la cloison quand le besoin s’en présente et de garder la continuité de la salle, dans les autres cas. Libre à vous de choisir le matériau, la couleur ou les motifs pour rester dans la cohérence de votre décoration de base. À propos de motifs, les effets trompe-l’œil vous feront gagner en volume pour les espaces très exigus. Faites d’une pierre deux coups en investissant dans les étagères coulissantes qui font office de cloison. La seule chose qui manque à la cloison amovible est la capacité d’isolation phonique. Sans compter que pour la plupart, il s’agit de panneaux finalement assez délicats à manipuler.

La porte pour cloisonner sans le faire savoir

L’argument qui plaide, d’emblée, en faveur de la porte, pour séparer une pièce, réside dans sa finition. En effet, opter pour cette solution implique l’existence d’un portant fixe qui va recueillir le dormant. L’on peut alors voir dans cette ouverture une solution de continuité avec le reste des structures. Ce qui atténue l’effet de cloisonnement au regard de l’observateur : c’est comme si vous disposiez simplement de pièces contiguës. Par contre, le volume de travaux à envisager pour mettre en place le dispositif est assez consistant. Même en supposant qu’une partie de la structure portante soit déjà présente, le montage d’une porte appelle une certaine dextérité. À moins d’être un bricoleur de très longue expérience, il y a fort à parier qu’un professionnel doive venir à la rescousse. Ce qui gonflera naturellement les factures. Enfin, sauf s’il s’agit de modèle coulissant, les battants pourraient créer des gênes si vous devez vraiment grappiller le moindre espace.

Le verdict

Si la porte l’emporte pour la solidité de la structure et la discrétion du subterfuge, il faut savoir que la fourchette de prix va de 30 à 2 000 euros, selon le matériau : isoplane, bois, alu, PVC, la pose n’étant pas incluse. Les cloisons amovibles, plus fragiles et peu isolantes, séduisent par leur côté esthétique et des prix variant entre 60 et 500 euros. Seuls les panneaux japonais se chiffrent en milliers d’euros.

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